Changement de prénom

La loi autorise, sous condition, le changement de nom patronymique ou de prénom de la famille. La procédure pour faire modifier son Etat-civil a évolué.

Demande de changement de nom ou de prénom de la famille

Pour certaines situations, il n’est plus nécessaire de passer devant un juge des affaires familiales pour modifier son Etat-civil.

Aujourd’hui, il suffit de constituer un dossier avec en premier lieu une demande de changement de prénom selon votre situation :

  • mineur
  • enfant de plus de treize ans
  • majeur
  • majeur sous tutelle

Le dossier devra être étayé par des arguments justifiant la demande.

Une fois le dossier complété, veuillez prendre rendez-vous pour le déposer en mairie d’Uzès auprès du service Etat-Civil en appelant le 04 66 03 48 48.

Quelles sont les règles pour hériter ?

L'un de vos proches vient de décéder et vous voulez savoir si vous héritez et calculer votre part d'héritage ? Vous devez distinguer 2 situations. Si le défunt n'a pas fait de testament, c'est l'ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d'héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Pas de testament

    Qui sont les héritiers si le défunt n'a pas fait de testament ?

    Classement des héritiers par ordre de priorité

    Lorsque le défunt n'a pas fait de testament (particuliers), c'est la loi qui désigne ses héritiers et les classe par ordre de priorité. On parle de dévolution légale.

    Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant :

    1. Les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)

    2. Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

    3. Les ascendants autres que les parents

    4. Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

    Chacune de ces 4 catégories constitue un ordre d'héritiers qui exclut les suivants. Ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres.

    Toutefois, la règle de la représentation (particuliers) permet aux descendants d'un héritier déjà décédé de recueillir sa part d'héritage.

    Place particulière de l'époux

    L'époux survivant hérite dans tous les cas. Toutefois, sa part sur la succession varie en fonction des situations suivantes :

    À noter

    l'époux bénéficie également d'un droit particulier sur son logement (particuliers).

    Époux ou ex-époux : droit à la succession

    Situation maritale par rapport au défunt

    Droit à la succession du défunt

    Époux

    Oui

    Époux séparé de corps

    Oui, sauf en cas de clause de renonciation des époux à leurs droits successoraux dans leur convention de séparation

    Ex-époux

    Non

    Quelle part reçoit chacun des héritiers si le défunt n'a pas fait de testament ?

    Les parts d'héritage sont attribuées différemment selon que le défunt a eu des enfants ou non.

    Le défunt a eu des enfants

    Le défunt était marié

    Les parts d'héritage sont attribuées différemment selon que le défunt laisse uniquement des enfants issus du couple ou non.

    Le défunt ne laisse que des enfants issus du couple

    Si le défunt ne laisse que des enfants issus du couple, l'époux survivant a le choix entre les 2 options suivantes :

    • Usufruit (particuliers) de la totalité de la succession

    • Pleine propriété du 1/4 de la succession.

    Si l'époux choisit l'usufruit de la totalité de la succession, les enfants héritent de la nue-propriété de toute la succession.

    Si l'époux choisit la pleine propriété du 1/4 de la succession, les enfants héritent de la pleine propriété des 3/4 de la succession.

    Attention

    La part d'héritage de l'époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant (particuliers).

    Tout héritier peut demander, par écrit, à l'époux survivant de choisir une des 2 options. Si l'époux survivant ne fait pas connaître son choix par écrit dans les 3 mois, l'usufruit de la totalité de la succession lui est attribué.

    Si l'époux survivant décède sans avoir fait son choix, il est réputé avoir opté pour l'usufruit de la totalité de la succession.

      Le défunt laisse des enfants non communs au couple

      Si le défunt laisse des enfants qui ne sont pas communs au couple, l'époux survivant hérite du 1/4 de la succession en pleine propriété.

      Dans ce cas, les enfants héritent des 3/4 de la succession en pleine propriété.

      Attention

      La part d'héritage de l'époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant (particuliers).

          Le défunt n'était pas marié

          Ses biens vont à ses enfants.

          Ses enfants reçoivent la totalité de ses biens à parts égales.

          Si le défunt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n'ont aucun droit sur sa succession.

          Personne avec qui vivait le défunt : droit à la succession

          Situation de la personne qui vivait avec le défunt

          Droit à la succession du défunt

          Partenaire de Pacs

          Non, sauf en cas de testament ou de donation

          Concubin

          Non, sauf en cas de testament ou de donation

              Le défunt n'a pas eu d'enfant

              Le défunt était marié

              Le règlement de la succession est différent selon que les parents du défunt sont vivants ou décédés.

              Succession d'un défunt marié sans enfant

              Parents vivants

              Héritage des parents

              Héritage de l'époux

              2

              La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

              La moitié de la succession en pleine propriété

              1

              1/4 de la succession en pleine propriété

              3/4 de la succession en pleine propriété

              Aucun

              Rien

              Toute la succession

              Attention

              La part d'héritage de l'époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant (particuliers).

              Les parents ont un droit de retour (particuliers), c'est-à-dire le droit de reprendre les biens qu'ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s'imputer sur les droits successoraux des père et mère.

              À savoir

              Si les parents son décédés, l'époux survivant n'hérite pas des biens que le défunt avait reçus de ses ascendants par succession ou donation. Ce sont les frères et soeurs du défunt qui en héritent.

                Le défunt n'était pas marié

                La situation d'un défunt non marié, sans enfant, est la même que celle d'un défunt veuf ou divorcé.

                Le règlement de la succession est différent selon les cas suivants :

                Le défunt a des frères et sœurs

                Succession d'un défunt non marié, sans enfant, ayant des frères et sœurs

                Parents vivants

                Héritage des parents

                Héritage des frères et sœurs

                2

                La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

                La moitié de la succession en pleine propriété

                1

                1/4 de la succession en pleine propriété

                Les 3/4 de la succession en pleine propriété

                Aucun

                Rien

                Toute la succession

                La répartition entre frères et sœurs s'effectue à parts égales. Par exemple, si le défunt dont 1 parent est encore vivant avait 1 frère et 1 sœur, le frère et la sœur auront droit chacun à 3/8 de la succession.

                Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

                À savoir

                Les parents ont un droit de retour (particuliers), c'est-à-dire le droit de reprendre les biens qu'ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s'imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                  Le défunt n'a pas de frères et sœurs

                  Ses biens vont à ses ascendants : parents, grands-parents, arrières grand-parents.

                  D'abord, la succession est partagée en 2 parts égales qui vont à chaque branche parentale (maternelle et paternelle).

                  Ensuite, les héritiers sont déterminés par branche en allant de la 1re génération aux générations les plus éloignées.

                  Si aucun ascendant n'est vivant, la succession va à ses oncles, tantes, cousins et cousines (c'est-à-dire ses collatéraux ordinaires).

                  Si aucun héritier n'est vivant, l'État reçoit la succession.

                        Testament

                        Qui sont les héritiers si le défunt a fait un testament ?

                        Héritiers réservataires

                        Certains héritiers ne peuvent pas être exclus de la succession. Il s'agit des héritiers réservataires. Il reçoivent obligatoirement une part de l'héritage du défunt : c'est la réserve héréditaire.

                        Ces sont les enfants du défunt et leurs descendants qui sont héritiers réservataires.

                        Si le défunt n'a pas eu d'enfant, l'héritier réservataire est l'époux survivant.

                        Quotité disponible

                        La réserve héréditaire ne représente jamais la totalité de l'héritage du défunt.

                        La part du patrimoine restant s'appelle la quotité disponible. Elle peut-être distribuée librement (au profit d'un héritier ou d'un tiers) par le défunt dans son testament.

                        Quelle part reçoit chacun des héritiers si le défunt a fait un testament ?

                        Les parts d'héritage sont attribuées différemment selon que le défunt au eu des enfants ou non.

                        Le défunt a eu des enfants

                        La part d'héritage réservée aux enfants est la suivante :

                        • La moitié des biens pour 1 enfant

                        • Les 2/3 des biens pour 2 enfants

                        • Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus

                        La quotité disponible, c'est-à-dire la part du patrimoine restant, peut être attribuée librement par le défunt dans son testament.

                        Exemple

                        Le défunt a un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Ses enfants se partageront les 3/4 de ce patrimoine soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 €. Le défunt peut attribuer le 1/4 restant soit 50 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                        Attention

                        La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant (particuliers).

                        Les parents ont un droit de retour (particuliers), c'est-à-dire le droit de reprendre les biens qu'ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s'imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                          Le défunt n'a pas eu d'enfant

                          L'héritier réservataire est l'époux survivant. 1/4 du patrimoine lui est réservé.

                          Le défunt pourra attribuer librement (au profit d'un héritier ou d'un tiers) les 3/4 restant dans son testament.

                          Exemple

                          Le défunt a un patrimoine de 200 000 €. Son époux recevra 50 000 €. Le défunt peut attribuer les 150 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                          Attention

                          La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant (particuliers).

                          Les parents ont un droit de retour (particuliers), c'est-à-dire le droit de reprendre les biens qu'ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s'imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                          Où s'adresser ?

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