Changement de prénom

La loi autorise, sous condition, le changement de nom patronymique ou de prénom de la famille. La procédure pour faire modifier son Etat-civil a évolué.

Demande de changement de nom ou de prénom de la famille

Pour certaines situations, il n’est plus nécessaire de passer devant un juge des affaires familiales pour modifier son Etat-civil.

Aujourd’hui, il suffit de constituer un dossier avec en premier lieu une demande de changement de prénom selon votre situation :

  • mineur
  • enfant de plus de treize ans
  • majeur
  • majeur sous tutelle

Le dossier devra être étayé par des arguments justifiant la demande.

Une fois le dossier complété, veuillez prendre rendez-vous pour le déposer en mairie d’Uzès auprès du service Etat-Civil en appelant le 04 66 03 48 48.

Licenciement abusif ou nul : l'employeur ou le salarié doit-il rembourser les allocations chômage ?

Lorsque que le conseil de prud'hommes juge le licenciement sans cause réelle et sérieuse (également appelé abusif) ou nul, l'employeur peut, dans certaines situations, être obligé de rembourser les allocations chômage touchées par le salarié après son licenciement.

Dans quelles situations l'employeur peut-il être condamné à rembourser les allocations chômage ? Un salarié peut-il être condamné à rembourser les allocations chômage qu'il a touchées ?

Nous faisons un point sur la réglementation.

La réglementation varie selon l'ancienneté du salarié dans l'entreprise et le nombre de salariés dans l'entreprise.

    Moins de 11 salariés

    La réglementation varie également selon que le licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse (particuliers) ou .

    L'employeur doit-il rembourser les allocations chômage touchées par le salarié si le licenciement est abusif ?

    Non. L'employeur ne doit pas rembourser les sommes versées au salarié au titre des allocations chômage.

    Le salarié doit-il rembourser les allocations chômage qu'il a touchées si le licenciement est abusif ?

    Non. Le salarié ne doit pas rembourser les indemnités de chômage qu'il a touchées.

    L'employeur doit-il rembourser les allocations chômage que le salarié a touchées si le licenciement est nul ?

    Oui. L'employeur doit rembourser à France Travail (anciennement Pôle emploi) tout ou partie des allocations chômage versées au salariés quand le licenciement a été déclaré nul dans les situations suivantes :

    • Licenciement pour un motif discriminatoire (par exemple, un salarié licencié suite à l'exercice de son droit de grève (particuliers))

    • Licenciement du salarié suite à son action en justice concernant le respect du principe de non-discrimination (particuliers)

    • Licenciement suite à son action en justice concernant le respect du principe de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

    • Licenciement du salarié victime de harcèlement moral (particuliers) ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes

    • Licenciement du salarié victime de harcèlement sexuel (particuliers) ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes

    L'employeur doit rembourser les allocations chômage versées au salarié depuis le jour du licenciement jusqu'à la date du jugement déclarant le licenciement nul.

    Le remboursement est toutefois limité à 6 mois d'allocation.

    Le salarié doit-il rembourser les allocations chômage qu'il a touchées si le licenciement est nul ?

    Oui. Selon que le salarié bénéficie du statut de salarié protégé (particuliers) contre le licenciement (par exemple ancien membre élu au CSE, conseiller du salarié (particuliers), conseiller prud'hommes (particuliers)) ou non, il peut lui être demandé de rembourser les allocations chômage qu'il a touchées.

    Le salarié est protégé contre le licenciement

    Oui. Le salarié protégé doit rembourser les indemnités de chômage qu'il a touché si toutes les conditions suivantes sont réunies :

    • Licenciement déclaré nul en raison de l'absence d'autorisation de l'inspection du travail

    • Réintégration du salarié dans l'entreprise

    • Condamnation de l'employeur à verser au salarié une somme correspondante aux salaires qu'il aurait dû percevoir entre son licenciement et sa réintégration

      Le salarié ne bénéficie d'aucune protection contre le licenciement

      Non. Le salarié ne doit pas embourser les indemnités de chômage qu'il a touchées.

        11 salariés et plus

        La réglementation varie également selon que le licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse (particuliers) ou .

        L'employeur doit-il rembourser les allocations chômage touchées par le salarié si le licenciement est abusif ?

        En fonction de l'ancienneté du salarié, le juge peut ordonner à l'employeur de rembourser les allocations chômage perçues par le salarié après son licenciement :

        Salarié ayant moins de 2 ans d'ancienneté

        Non. L'employeur ne doit pas rembourser les sommes versées au salarié au titre des allocations chômage.

          Salarié ayant 2 ans d'ancienneté et plus

          Oui. Le juge et France Travail (anciennement Pôle emploi) peuvent ordonner le remboursement par l'employeur des sommes versées au salarié au titre des indemnités de chômage du jour de son licenciement au jour du jugement prononcé.

          À savoir

          le montant du remboursement est fixé par le juge. Il est limité à 6 mois d'allocation chômage.

            Le salarié doit-il rembourser les allocations chômage qu'il a touchées si le licenciement est abusif ?

            Non. Le salarié ne doit pas rembourser les indemnités de chômage qu'il a touchées.

            L'employeur doit-il rembourser les allocations chômage que le salarié a touchées si le licenciement est nul ?

            Oui. L'employeur doit rembourser à France Travail (anciennement Pôle emploi) tout ou partie des allocations chômage versées au salariés quand le licenciement a été déclaré nul dans les situations suivantes :

            • Licenciement pour un motif discriminatoire (par exemple, un salarié licencié suite à l'exercice de son droit de grève (particuliers))

            • Licenciement du salarié suite à son action en justice concernant le respect du principe de non-discrimination (particuliers)

            • Licenciement suite à son action en justice concernant le respect du principe de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

            • Licenciement du salarié victime de harcèlement moral (particuliers) ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes

            • Licenciement du salarié victime de harcèlement sexuel (particuliers) ou ayant relaté ou témoigné sur de tels actes

            • Licenciement prononcé en l'absence de décision de validation ou d'homologation du plan de sauvegarde de l'emploi (particuliers) ou de son annulation pour insuffisance du plan de sauvegarde de l'emploi, dans une entreprise employant au moins 50 salariés.

            L'employeur doit rembourser les allocations chômage versées au salarié depuis le jour du licenciement jusqu'à la date du jugement déclarant le licenciement nul.

            Le remboursement est toutefois limité à 6 mois d'allocation.

            Le salarié doit-il rembourser les allocations chômage qu'il a touchées si le licenciement est nul ?

            Oui. Selon qu'il bénéficie du statut de salarié protégé (particuliers) contre le licenciement (par exemple membre élu au CSE, délégué syndical (particuliers)) ou non, il peut être demandé au salarié de rembourser les allocations chômage qu'il a touchées :

            Le salarié est protégé contre le licenciement

            Oui. Le salarié protégé doit rembourser les indemnités de chômage qu'il a touché si toutes les conditions suivantes sont réunies :

            • Licenciement déclaré nul en raison de l'absence d'autorisation de l'inspection du travail

            • Réintégration du salarié dans l'entreprise

            • Condamnation de l'employeur à verser au salarié une somme correspondante aux salaires qu'il aurait dû percevoir entre son licenciement et sa réintégration

              Le salarié ne bénéficie d'aucune protection contre le licenciement

              Non. Le salarié ne doit pas embourser les indemnités de chômage qu'il a touchées.

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