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Dans les semaines qui suivent la disparition du défunt, il est nécessaire de régulariser la situation auprès de différents organismes tels que les organismes de protection sociale (sécurité sociale, caisses de retraite, etc.).
Plusieurs questions peuvent également survenir (bénéfice de la pension de réversion, perception de rentes et capitaux du défunt en cas de décès, etc.) ainsi que les délais pour assurer ces démarches.
Oui, lorsqu'une même copropriété comporte plusieurs bâtiments, les copropriétaires peuvent créer un ou plusieurs syndicats secondaires. L'intérêt de cette organisation réside dans l'autonomie de gestion de chaque bâtiment. Nous vous présentons les informations à connaître.
Le syndicat secondaire est une structure qui peut être créée au sein d’une copropriété constituée de plusieurs bâtiments. Il s'agit d'une personne morale distincte du syndicat principal (particuliers).
Le syndicat secondaire a pour objet d'assurer la gestion, l'entretien et l'amélioration interne d'un ou de plusieurs bâtiments. Il permet ainsi une gestion séparée et individualisée.
À savoir
L'autonomie du syndicat secondaire est limitée à sa gestion. Il n'y a pas de morcellement du sol ou de scission en volume de la copropriété. Le syndicat secondaire reste attaché au syndicat principal.
Pour être créé, le syndicat secondaire doit respecter deux conditions imposées par la loi, à savoir :
La copropriété doit être composée de plusieurs bâtiments ou d'entités homogènes. Il doit donc pouvoir être constatée une indépendance.
Si le règlement de copropriété (particuliers)ne prévoit pas l'existence d'un syndicat secondaire, sa constitution nécessite une décision prise par une assemblée générale spéciale. Cette assemblée est exclusivement constituée par les copropriétaires dont les lots composent le ou les bâtiments concernés. La création du syndicat secondaire est votée à la majorité absolue (particuliers) (dite de l'article 25) des copropriétaires.
À savoir
Les règles de convocation (particuliers) et de tenue (particuliers) de l'assemblée générale spéciale sont les mêmes que celles fixées pour les assemblées générales des copropriétaires. L'initiative de la convocation revient, en principe au syndic. L'ordre du jour de l'assemblée générale doit mentionner la question de la constitution du syndicat secondaire et celle de la modification du règlement de copropiété et le nouvel état de répartition des charges.
Le syndicat secondaire est immédiatement créé lorsque la décision est adoptée.
La création du syndicat secondaire implique obligatoirement une modification du règlement de copropriété et de la répartition des charges.
La constitution du syndicat secondaire impose une modification du règlement de copropriété (particuliers), au moins pour mentionner cette création. Cette modification doit être publiée auprès du service de la publicité foncière (fichier immobilier) par le notaire.
À savoir
Il n'est pas obligatoire d'établir un règlement de copropriété propre au syndicat secondaire.
La constitution du syndicat secondaire entraine une modification de la répartition initiale des charges communes (particuliers) de la copropriété entre le syndicat principal et le syndicat secondaire.
En effet, les charges communes liées au bâtiment composant le syndicat secondaire (par exemple frais d'entretien ou de réparation, eau, électricité, frais de ménage) sont réparties exclusivement entre les copropriétaires de ce bâtiment, et non plus entre l'ensemble des copropriétaires. C'est ce qu'on appelle la spécialisation des charges.
Cette nouvelle répartition est votée à la majorité dite de l'article 25.
Le syndicat secondaire doit être géré par un syndic de copropriété (particuliers). Ce syndic peut être le même que celui du syndicat principal.
Il peut avoir un conseil syndical (particuliers) alors que le syndicat principal a décidé de ne pas en avoir, ou inversement.
Le syndicat secondaire est doté de la personnalité morale. Il a ainsi :
Un patrimoine qui lui est propre
Sa propre comptabilité qui l'oblige à voter son budget prévisionnel (particuliers) pour faire face aux dépenses courantes du bâtiment concerné
Le droit d'agir en justice pour préserver ses droits (par exemple obtenir la réparation de malfaçons affectant le bâtiment).