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Ville d'Art et d'Histoire
Lors du décès d’un proche on se trouve brutalement confronté aux questions "Quoi faire ?", "Où aller ?", "Vers qui se tourner ?"
En règle générale, ce sont les pompes funèbres qui effectuent les démarches auprès des services habilités, notamment pour la demande de fermeture de cercueil, la crémation, le transport pour obsèques, l’autorisation d’inhumer dans le cimetière choisi.
Mais la validation de ces actes s’effectue en mairie. Si c’est à vous que revient cette tâche, il faut :
Se présenter en mairie du lieu de décès avec le certificat de décès délivré par le médecin dans les 24h de la constatation de celui-ci, une pièce prouvant l’identité du défunt ainsi que le livret de famille (sauf cas particuliers).
A la suite de cette déclaration, il vous sera remis un acte de décès, document indispensable pour la suite des demandes et l’autorisation de procéder aux obsèques.
L’inhumation consiste à placer le corps du défunt dans une tombe. L’enterrement a lieu le plus souvent dans un cimetière, 6 jours au plus après le décès, sauf exceptions. L’entreprise des pompes funèbres choisie s’occupe des démarches liées à l’inhumation, en totalité ou en partie.
Ce peut être :
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière dont vous achetez l’usage (mais non le terrain). L’acte de concession précise qui en sont les bénéficiaires, ainsi que la durée.
Le service Etat Civil d’Uzès s’occupe des cimetières communaux :
Plusieurs options sont proposées. La commune dispose également d’un espace aménagé, appelé Jardin du souvenir.
Dans les deux situations, la concession peut être individuelle, collective ou familiale lors de l’acquisition.
Dès que la commission de surendettement estime qu'un dossier est recevable, elle cherche à mieux connaître la situation du surendetté et établit l'état détaillé de ses dettes. À partir de cette information, la commission cherche à déterminer la procédure de traitement du surendettement qui correspond le mieux à sa situation (elle fixe l'orientation du dossier de surendettement). Nous vous expliquons.
La commission dresse l’état d'endettement du surendetté à partir des informations figurant dans le dossier de surendettement.
Elle joint cet état d'endettement à la décision de recevabilité du dossier.
Elle envoie la décision par lettre recommandée avec accusé de réception au surendetté et à ses créanciers.
Les créanciers ont alors 30 jours pour contester le montant de leur créance. Ils doivent adresser à la commission les documents justificatifs de leurs créances, et s'il a été fait appel à la caution.
La commission peut également faire un appel aux créanciers. Pour cela, elle publie une annonce dans un journal d'annonces légales diffusé dans le département où elle siège. L'annonce précise le délai dans lequel les créanciers doivent déclarer leur créances au secrétariat de la commission, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Après avoir analysé et vérifié tous les éléments qui lui ont été fournis, la commission adopte l'état détaillé des dettes, avec leur montant actualisé.
La commission informe le surendetté de l'état détaillé des dettes qu'elle a établi. Cette notification lui est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception. La notification lui indique également qu'il peut contester cet état détaillé des dettes.
Pour le contester, le surendetté doit, dans les 20 jours, soit envoyer par lettre recommandée avec accusé de de réception une déclaration signée, soit la remettre au secrétariat de la commission. Cette déclaration doit indiquer ses nom, prénoms et adresse, les créances qu'il conteste et les motifs de cette contestation.
Il revient au juge des contentieux de la protection de vérifier la validité et le montant des créances.
Pour définir l'orientation à donner au dossier de surendettement, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté. ce montant minimum correspond au montant de ses dépenses inévitables. Pour cela, la commission évalue son budget vie courante.
La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de reversion...).
À savoir
Si le surendetté vit en couple (marié, pacsé, concubinage), mais est le seul à avoir déposé un dossier de surendettement, la commission lui demande des informations :
Soit sur les ressources de l'époux, partenaire de Pacs, concubin ne participant pas à la procédure,
Soit sur le partage des charges courantes du couple.
Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des charges courantes du surendetté.
Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d'autres sont évaluées selon un barème, d'autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème.
Par exemple, le loyer, les impôts, les taxes foncières, les assurances liées aux prêts immobiliers, les frais de garde des personnes à charge et les pensions alimentaires et prestations compensatoires versées sont pris en compte pour leur montant réel, sur la base d'un justificatif. Mais les frais de transports professionnels, les frais de chauffage et les frais de santé (dont la mutuelle) peuvent être pris en compte au-delà du barème, sur la base d'un justificatif.
À savoir
Le montant des dépenses du budget vie courante retenu par la commission du surendettement ne pas être inférieur au montant du revenu de solidarité active (RSA) (particuliers).
La commission de surendettement oriente le dossier selon la gravité de la situation financière du surendetté.
Elle doit prendre cette décision dans un délai de 3 mois après la date mentionnée sur l'attestation de dépôt du dossier.
Les orientations possibles varient notamment selon la capacité de remboursement du surendetté :
Lorsque le surendetté a un bien immobilier, la commission peut proposer au surendetté et à ses créanciers de négocier ensemble un plan conventionnel de redressement (particuliers). Il s'agit de mettre en place un gel provisoire des remboursements des dettes ou des mensualités adaptées à la situation du surendetté.
Lorsque le surendetté n'a pas de bien immobilier, la commission peut déterminer des mesures qui s'imposent (particuliers) au surendetté et aux créanciers. Il s'agit de mettre en place un gel provisoire des remboursements des dettes ou des mensualités adaptées à la situation du surendetté.
Lorsque les biens du surendetté ont une valeur marchande, la commission peut, avec l'accord du surendetté, saisir le juge du tribunal judiciaire pour ouvrir une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire (particuliers). Cette procédure permet d'effacer l'intégralité des dettes du surendetté.
Lorsque les biens du surendetté n'ont aucune valeur marchande, la commission peut imposer une procédure de rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (particuliers). Cette procédure permet d'effacer l'intégralité des dettes du surendetté.
Lorsque la commission ne donne pas d'orientation au dossier de surendettement dans les 3 mois qui suivent la date mentionnée sur l'attestation de dépôt, elle envoie par lettre simple au surendetté un document attestant de cette situation. Ce document indique également la date à partir de laquelle le taux des emprunts en cours du surendetté est réduit au taux d'intérêt légal (particuliers) pour les 3 mois suivants, sauf si la commission ou le juge en décide autrement.
Pour obtenir des conseils
Pour obtenir des informations sur la procédure de surendettement
Comment réagir en cas de surendettement ?
Institut national de la consommation (INC)
Quelles sont les différentes procédures de surendettement ?
Institut national de la consommation (INC)
Code de la consommation : articles L712-1 à L712-9
Missions de la commission de surendettement
Code de la consommation : articles R713-1 à R713-11
Compétences du juge du contentieux de la protection
Code de la consommation : articles L723-1 à L723-4
Etat du passif
Code de la consommation : articles R723-1 à R723-5
État du passif
Code de la consommation : articles R723-6 à R723-8
Vérification des créances
Code de la consommation : articles L724-1 à L724-5
Orientation du dossier
Code de la consommation : articles R724-1 à R724-8
Orientation du dossier
Code de la consommation : articles L731-1 à L731-3
Capacité de remboursement
Code de la consommation : articles R731-1 à R731-3
Capacité de remboursement