Ville d'Art et d'Histoire
Le décès d'un proche
Lors du décès d’un proche on se trouve brutalement confronté aux questions "Quoi faire ?", "Où aller ?", "Vers qui se tourner ?"
En règle générale, ce sont les pompes funèbres qui effectuent les démarches auprès des services habilités, notamment pour la demande de fermeture de cercueil, la crémation, le transport pour obsèques, l’autorisation d’inhumer dans le cimetière choisi.
Mais la validation de ces actes s’effectue en mairie. Si c’est à vous que revient cette tâche, il faut :
Déclarer le décès
Se présenter en mairie du lieu de décès avec le certificat de décès délivré par le médecin dans les 24h de la constatation de celui-ci, une pièce prouvant l’identité du défunt ainsi que le livret de famille (sauf cas particuliers).
Obtenir l’acte de décès
A la suite de cette déclaration, il vous sera remis un acte de décès, document indispensable pour la suite des demandes et l’autorisation de procéder aux obsèques.
Organiser les funérailles : inhumation
L’inhumation consiste à placer le corps du défunt dans une tombe. L’enterrement a lieu le plus souvent dans un cimetière, 6 jours au plus après le décès, sauf exceptions. L’entreprise des pompes funèbres choisie s’occupe des démarches liées à l’inhumation, en totalité ou en partie.
Ce peut être :
- dans le cimetière de la commune si le défunt habitait Uzès,
- dans le cimetière de la commune où il est décédé,
- dans celui de la commune où est situé le caveau de famille.
- L'inhumation est aussi possible ailleurs, mais le maire de la commune concernée peut la refuser.
- Si le défunt résidait à l'étranger, il peut être inhumé dans le cimetière de la commune dans laquelle il est inscrit sur la liste électorale, même s'il n'y possède pas de sépulture de famille…
Acheter une concession funéraire
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière dont vous achetez l’usage (mais non le terrain). L’acte de concession précise qui en sont les bénéficiaires, ainsi que la durée.
Le service Etat Civil d’Uzès s’occupe des cimetières communaux :
- lors de l’inhumation, il propose différents types de concessions, renouvelables :
- concession trentenaire : 30 ans
- concession cinquantenaire : 50 ans - lors d’une crémation, concession au colombarium :
- concession trentenaire : 30 ans.
Plusieurs options sont proposées. La commune dispose également d’un espace aménagé, appelé Jardin du souvenir.
Dans les deux situations, la concession peut être individuelle, collective ou familiale lors de l’acquisition.
Afin de préparer cette démarche ou se renseigner
- Prenez rendez-vous auprès du service en mairie d’Uzès.
- Munissez vous d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile de moins de 6 mois.
Horaire d’accueil du service Etat Civil - cimetières pour achat de concession
- Tous les mardis et jeudis, sur rendez-vous uniquement
de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30
Lanceurs d'alerte en entreprise
Le salarié peut signaler à son employeur ou à différentes autorités extérieures à l'entreprise (Défenseur des droits notamment) des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l'intérêt général (par exemple un fait de discrimination ou de harcèlement). L'alerte faite à l'employeur peut aussi concerner le risque grave que l'entreprise fait courir à la santé publique ou à l'environnement. Nous vous présentons les informations à retenir dans les 2 cas.
Suspension, mise à pied, licenciement
Rétrogradation ou refus de promotion
Transfert de fonctions, changement de lieu de travail, réduction de salaire
Suspension de la formation
Évaluation de performance négative
Mesures disciplinaires
Discrimination
Non-renouvellement d'un contrat de travail à durée déterminée ou d'un contrat de travail temporaire.
3 mois à compter de l'accusé de réception du signalement
3 mois à compter de la fin d'une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l'absence d'accusé de réception
Défenseur des droits (particuliers)
Autorité judiciaire
Institution, organe ou organisme de l'Union européenne (UE) compétent s'agissant d'une violation d'un droit de l'UE
Autorité compétente, notamment :
DGCCRF
HAS
Cnil
DGT
DGEFP
3 mois à compter de l'accusé de réception du signalement
3 mois à compter de la fin d'une période de 7 jours ouvrés suivant le signalement, en l'absence d'accusé de réception
Si aucune mesure appropriée n'a été prise en réponse à ce signalement :
Si l'une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN...), après un délai de 3 mois à compter de l'accusé réception du signalement
Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire...), après un délai de 6 mois à compter de l'accusé réception du signalement
En cas de danger grave et imminent
En cas de danger imminent ou manifeste pour l'intérêt général
Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d'alerte un risque de représailles
Lorsque le signalement externe n'a aucune chance d'aboutir
Si aucune mesure appropriée n'a été prise en réponse à ce signalement :
Si l'une des autorité compétentes a été saisie (DGCCRF, ASN...), après un délai de 3 mois à compter de la fin d'une période de 7 jours ouvrés à compter du signalement
Si une autre autorité a été saisie (défenseur des droits, autorité judiciaire...), après un délai de 6 mois à compter de la fin d'une période de 7 jours ouvrés à compter du signalement
En cas de danger grave et imminent
En cas de danger imminent ou manifeste pour l'intérêt général
Lorsque le signalement externe fait encourir au lanceur d'alerte un risque de représailles
Lorsque le signalement externe n'a aucune chance d'aboutir
- Saisir par courrier le Défenseur des droits (lanceurs d'alerte) - Téléservice
Nature du risque grave sur la santé publique ou l'environnement
Conséquences potentielles pour la santé publique ou l'environnement
Toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée
Nature du risque grave sur la santé publique ou l'environnement
Conséquences potentielles pour la santé publique ou l'environnement
Toute autre information utile à l'appréciation de l'alerte consignée
Cas général
Qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte ?
Un lanceur d'alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l'intérêt général.
Il peut également s'agir d'une violation, ou une tentative de dissimulation de violation d'un engagement international de la France (Convention internationale des droits de l’enfant par exemple).
Qui peut être lanceur d'alerte ?
Dans une entreprise, il peut s'agir d'un salarié ou d'un ancien salarié, mais également des personnes qui se sont portées candidates à un emploi.
Les informations doivent avoir été obtenues selon le cas soit pendant la réalisation du contrat, soit dans le cadre de la candidature à l'emploi.
Quels sont les faits concernés par la protection des lanceurs d'alerte ?
Les informations doivent porter sur des faits qui se sont produits ou pour lesquels il existe une forte probabilité qu'ils se produisent. Il pourra s'agir notamment de faits de harcèlement moral (particuliers) ou sexuel (particuliers).
À noter
Les faits, informations et documents qui relèvent du secret de la défense nationale et du secret médical notamment sont exclus du régime de l'alerte.
Quelle est l'étendue de la protection du lanceur d'alerte ?
Garantie de confidentialité de l'identité
La confidentialité de l'identité des auteurs du signalement, des personnes visées et de tout tiers mentionné dans le signalement est garantie.
Les éléments de nature à identifier le lanceur d'alerte ne peuvent pas être divulgués sans son accord. Ils peuvent cependant être transmis à l'autorité judiciaire, dans certains cas.
Lorsque les personnes chargées du recueil ou du traitement des signalements doivent dénoncer les faits recueillis à l'autorité judiciaire, les éléments de nature à identifier le lanceur d'alerte peuvent également lui être communiqués. Dans ce cas, le lanceur d'alerte en est informé.
Irresponsabilité civile
Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne pourront pas être condamnés à verser des dommages et intérêts pour les dommages causés par ce signalement ou cette divulgation publique.
Le lanceur d'alerte doit avoir eu des motifs raisonnables de croire que cette procédure était nécessaire à la sauvegarde des intérêts menacés.
Irresponsabilité pénale
Lorsque la procédure de signalement ou de divulgation publique est respectée, les bénéficiaires de la protection ne sont pas responsables pénalement.
Cette irresponsabilité s'applique aux infractions éventuellement commises pour obtenir les documents permettant de prouver les informations signalées ou divulguées.
Néanmoins, il ne doit pas y avoir eu infraction pour obtenir les informations proprement dites.
Protection contre des mesures de représailles, notamment disciplinaires
La protection porte sur toute mesures de représailles dont pourrait être victime le lanceur d'alerte et qui prendraient notamment l'une des formes suivantes :
L'employeur qui agit ou prend à l'encontre du lanceur d'alerte une décision contraire au principe de protection peut voir son action annulée par le juge.
Le lanceur d'alerte qui pense être victime d'une mesure contraire à ce principe de protection peut ainsi saisir le conseil des prud'hommes (particuliers).
Le lanceur d'alerte est-il le seul à bénéficier d'une protection ?
Non. La protection concerne le lanceur d'alerte, mais également toute personne physique (collègues, proches) ou morale (syndicat notamment) qui l'aide à effectuer le signalement ou la divulgation.
Le lanceur d'alerte doit-il respecter une procédure spécifique pour bénéficier d'une protection ?
Non. Le lanceur d'alerte n'est pas obligé de respecter une procédure spécifique pour bénéficier de la protection.
Le lanceur d'alerte peut ainsi décider d'effectuer un signalement interne ou un signalement externe.
Signalement interne
La procédure de signalement interne diffère selon la taille de l'entreprise :
Entreprise de moins de 50 salariés
S'il n'existe pas de procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans l'entreprise, le signalement interne peut être effectué auprès du supérieur hiérarchique.
Il peut aussi être fait directement à l'employeur ou à un référent désigné par l'employeur.
Entreprise de 50 salariés et plus
L'employeur établit une procédure interne de recueil et de traitement des signalements, après consultation du CSE.
Cette procédure doit être communiquée aux salariés par tout moyen (affichage, note, message, etc.).
L'auteur est informé de la réception de son signalement dans un délai de 7 jours ouvrés à compter de cette réception.
Il est également informé par écrit, dans un délai raisonnable, des mesures envisagées ou prises.
Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :
À noter
Plusieurs entreprises, ayant effectif est inférieur à 250 salariés, peuvent mettre en commun une procédure de recueil et de traitement des signalements.
Signalement externe
Le signalement externe peut être effectué soit directement, soit après le signalement interne.
Il s'effectue auprès des autorités ou institutions suivantes :
Le signalement externe doit préciser si un signalement interne a ou non été transmis.
L'auteur du signalement doit être informé par écrit de sa réception dans un délai de 7 jours ouvrés, sauf cas particuliers (préservation de l'identité de l'auteur, notamment).
L'autorité saisie communique par écrit à l'auteur du signalement, dans un délai raisonnable, les mesures envisagées ou prises.
Ce délai ne peut pas, dans tous les cas, dépasser les durées suivantes :
Le délai peut toutefois être porté à 6 mois si les circonstances de l'affaire le justifient.
Divulgation publique
En présence d'un accusé de réception du signalement externe
La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :
En l'absence d'un accusé réception de signalement externe
La divulgation publique est possible uniquement dans les cas suivants :
Attention
La protection du lanceur d'alerte ne s'applique pas lorsque la divulgation publique porte atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale.
Quel est le rôle du Défenseur des droits vis-à-vis des lanceurs d'alerte ?
Le Défenseur des droits informe, conseille, oriente et protège les lanceurs d'alerte.
Le Défenseur des droits peut également être saisi par toute personne pour émettre un avis sur son statut de lanceur d'alerte.
Le Défenseur des droits oriente le lanceur d'alerte vers la ou les autorités compétentes.
Dans les domaines qui dépendent de ses autres missions, et dans ces domaines uniquement (discrimination, droit de l'enfant,...), le Défenseur des droits traite et étudie le signalement réalisé.
Le Défenseur des droits est saisi par courrier. Vous pouvez utiliser un service en ligne pour connaitre la procédure :
Santé publique-Environnement
Le salarié alerte son employeur s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'établissement font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement. Si ce salarié est un membre du CSE, des dispositions particulières s'appliquent. Dans tous les cas, ces salariés bénéficient d'une protection spécifique.
Quelle procédure le salarié respecte t-il pour alerter son employeur ?
La procédure varie selon que le salarié est représentant du personnel au CSE ou non :
Le salarié est représentant du personnel au CSE
Le représentant du personnel au CSE qui constate, notamment par l'intermédiaire d'un travailleur, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'établissement font peser un risque grave pour la santé publique ou l'environnement, en alerte immédiatement l'employeur.
L'alerte est consignée par écrit sur un registre spécial dont les pages sont numérotées.
Cette alerte est datée et signée.
Elle indique les informations suivantes :
L'employeur examine la situation conjointement avec le représentant du personnel au CSE qui lui a transmis l'alerte et l'informe de la suite qu'il réserve à celle-ci.
Le salarié n'est pas représentant du personnel au CSE
Le travailleur alerte immédiatement l'employeur s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'établissement font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement.
L'alerte est consignée par écrit sur un registre spécial dont les pages sont numérotées.
Cette alerte est datée et signée.
Elle indique les informations suivantes :
L'employeur informe le salarié qui lui a transmis l'alerte de la suite qu'il réserve à celle-ci.
À noter
Le registre spécial est tenu, sous la responsabilité de l'employeur, à la disposition des représentants du personnel au CSE.
Le salarié est-il protégé dans le cadre de cette alerte ?
Oui. Le salarié qui alerte l'employeur sur un sujet de santé publique ou d'environnement ne peut pas être sanctionné ou licencié pour ce motif, ou être victime d'une mesure discriminatoire.
De plus, le salarié qui a alerté son employeur sur ce sujet ne peut pas être responsable (civilement ou pénalement) des éventuels dommages causés par son signalement.
Voir aussi...
Pour en savoir plus
Défenseur des droits
Lanceurs d’alerte : quand et comment adresser une alerte à la DGEFP ?
Ministère chargé du travail
Références
Protection des lanceurs d'alerte (articles 6 à 13)
Loi n°2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte
Amélioration de la protection des lanceurs d'alerte
Rôle du Défenseur des droits
Procédures de recueil et de traitement des signalements
Code du travail : articles L1132-1 à L1132-4
Protection des lanceurs d'alerte : article L1132-3-3