Ville d'Art et d'Histoire
Actes de naissance
Que devient votre animal de compagnie en cas de séparation ?
Un animal de compagnie (particuliers) est un être vivant doué de sensibilité. Toutefois, il reste considéré comme un bien sauf lorsqu'un texte prévoit une autre disposition.
En cas de séparation, aucun texte ne prévoit de disposition particulière s'agissant de votre animal de compagnie. En conséquence, en cas de séparation, l'animal de compagnie est soumis aux mêmes règles (particuliers) que les autres biens de votre couple.
Ces règles varient selon que vous viviez en concubinage, que vous étiez pacsés ou mariés avec ou sans contrat de mariage :
Vous étiez un couple marié
Sans contrat de mariage
Si vous étiez mariés sans contrat de mariage, c'est-à-dire sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (particuliers), l'animal acheté ou adopté avant votre mariage reste la propriété de l'époux qui l'a acquis ou adopté.
En revanche, si l'animal a été acheté ou adopté pendant votre mariage, il est considéré comme un bien commun aux 2 époux, qu'il ait été acheté ou adopté par un seul d'entre vous ou par vous 2.
Dans ce cas, vous décidez d'un commun accord, qui garde l'animal.
En cas de désaccord, c'est le juge qui décide.
Avec contrat de mariage
La propriété de l'animal est fixée selon les dispositions de votre contrat (particuliers).
Vous étiez concubins ou pacsés
Si l'animal a été acheté ou adopté par un seul d'entre vous, il n'appartient qu'à cette personne. Elle le conserve en cas de séparation.
Il en est de même si l'un d'entre vous a acquis ou adopté l'animal avant le concubinage ou le Pacs.
En revanche, si l'animal a été acheté ou adopté par les 2 membres du couple, il est considéré comme un bien indivis, c'est-à-dire comme appartenant aux 2 membres du couple.
Il en est de même si le membre du couple qui a acheté ou adopté l'animal ne peut pas prouver son achat ou son adoption et que l'autre membre du couple revendique aussi la propriété de l'animal.
Dans ces 2 cas, vous décidez d'un commun accord, qui garde l'animal.
En cas de désaccord, c'est le juge qui décide.