Ville d'Art et d'Histoire
PACS
Il est nécessaire de remplir le formulaire en ligne ci-après ou de se rendre en mairie pour retirer le dossier et y joindre les pièces à fournir.
Dès que le dossier est complet, prendre rendez-vous pour conclure votre Pacs auprès de l’officier d’Etat civil de la mairie. La présence des deux personnes est obligatoire au dépôt du dossier.
Obligation d'obéissance hiérarchique dans la fonction publique
Vous êtes agent public et vous vous demandez en quoi consiste l'obligation d'obéissance hiérarchique ? Nous vous présentons les principales règles à connaître.
En quoi consiste l'obligation d'obéissance hiérarchique dans la fonction publique ?
Tout agent public (fonctionnaire ou contractuel), quel que soit son rang dans la hiérarchie, doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique.
Cette obligation de respecter les directives hiérarchiques est communément appelée obligation d'obéissance hiérarchique.
Les instructions peuvent être orales ou écrites.
L'obligation d'obéissance impose également à l'agent de respecter les lois et règlements de toute nature.
La subordination hiérarchique impose de se soumettre au contrôle de son supérieur hiérarchique et de faire preuve de loyauté dans l'exercice de ses fonctions.
Un agent public est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées. Ainsi par exemple, le refus d'un agent d’assumer certaines responsabilités, comme l'évaluation des agents de son service, constitue un manquement au devoir d’obéissance hiérarchique.
Un agent public doit répondre de ses actes en fonction des responsabilités qui sont les siennes. Il ne peut pas s'exonérer de ses responsabilités en invoquant celles de ses subordonnés. Ainsi, un responsable qui donne un ordre illégal doit en assumer les conséquences et peut être sanctionné que son subordonné ait obéi ou non.
Un agent public peut-il désobéir ?
L'obligation d'obéissance peut cesser dans l'une des situations suivantes :
L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, l'ordre donné par un maire à un agent de police municipale de travailler en civil à l’occasion de fêtes locales et de ne verbaliser que les infractions au stationnement a été considéré comme manifestement illégal et compromettant gravement l'intérêt public).
L'agent a un motif raisonnable de penser qu'une situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut alors faire valoir son droit de retrait (particuliers) et se retirer de cette situation.
En cas de harcèlement, aucune sanction ne peut être appliquée à un agent qui a subi un harcèlement sexuel (particuliers) ou moral (particuliers) et qui a engagé une action en justice (un agent qui relate de tels agissements ne peut pas non plus être sanctionné).
Quelle sanction en cas de non respect de l'obligation d'obéissance par un agent public ?
Tout manquement injustifié à l'obligation d'obéissance hiérarchique expose l'agent à une sanction disciplinaire (particuliers), voire à une retenue sur rémunération pour absence de service fait.
Voir aussi...
Références
Code de la fonction publique : articles L121-1 à L121-11
Articles L121-9, L121-10
Obligation d'obéissance hiérarchique dans la fonction publique
Vous êtes agent public et vous vous demandez en quoi consiste l'obligation d'obéissance hiérarchique ? Nous vous présentons les principales règles à connaître.
En quoi consiste l'obligation d'obéissance hiérarchique dans la fonction publique ?
Tout agent public (fonctionnaire ou contractuel), quel que soit son rang dans la hiérarchie, doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique.
Cette obligation de respecter les directives hiérarchiques est communément appelée obligation d'obéissance hiérarchique.
Les instructions peuvent être orales ou écrites.
L'obligation d'obéissance impose également à l'agent de respecter les lois et règlements de toute nature.
La subordination hiérarchique impose de se soumettre au contrôle de son supérieur hiérarchique et de faire preuve de loyauté dans l'exercice de ses fonctions.
Un agent public est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées. Ainsi par exemple, le refus d'un agent d’assumer certaines responsabilités, comme l'évaluation des agents de son service, constitue un manquement au devoir d’obéissance hiérarchique.
Un agent public doit répondre de ses actes en fonction des responsabilités qui sont les siennes. Il ne peut pas s'exonérer de ses responsabilités en invoquant celles de ses subordonnés. Ainsi, un responsable qui donne un ordre illégal doit en assumer les conséquences et peut être sanctionné que son subordonné ait obéi ou non.
Un agent public peut-il désobéir ?
L'obligation d'obéissance peut cesser dans l'une des situations suivantes :
L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, l'ordre donné par un maire à un agent de police municipale de travailler en civil à l’occasion de fêtes locales et de ne verbaliser que les infractions au stationnement a été considéré comme manifestement illégal et compromettant gravement l'intérêt public).
L'agent a un motif raisonnable de penser qu'une situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut alors faire valoir son droit de retrait (particuliers) et se retirer de cette situation.
En cas de harcèlement, aucune sanction ne peut être appliquée à un agent qui a subi un harcèlement sexuel (particuliers) ou moral (particuliers) et qui a engagé une action en justice (un agent qui relate de tels agissements ne peut pas non plus être sanctionné).
Quelle sanction en cas de non respect de l'obligation d'obéissance par un agent public ?
Tout manquement injustifié à l'obligation d'obéissance hiérarchique expose l'agent à une sanction disciplinaire (particuliers), voire à une retenue sur rémunération pour absence de service fait.
Voir aussi...
Références
Code de la fonction publique : articles L121-1 à L121-11
Articles L121-9, L121-10