Recensement militaire

Indispensable notamment pour effectuer la Journée de Défense et Citoyenneté, le recensement militaire est obligatoire dès l’âge de 16 ans. Pour effectuer cette démarche à la mairie d’Uzès, il faut impérativement y être domicilié.

Tous les jeunes Français ayant atteint l’âge de 16 ans, filles et garçons, doivent spontanément se faire recenser en se rendant dans leur mairie (entre le jour de ses 16 ans et le dernier jour du 3e mois qui suit celui de l'anniversaire) et muni de la notice individuelle de recensement remplie. Cette formalité est obligatoire pour pouvoir se présenter aux concours et examens publics.

Enfin, sachez que la présence d’un adulte ou parent, n’est pas nécessaire pour effectuer cette démarche.

Les pièces à fournir :

  • CNI
  • Livret de famille 
  • Justificatif de domicile
  • Notice individuelle de recensement remplie

 

 

Surendettement : mesures imposées par la commission

Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées. La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n'a pas de bien immobilier), soit après l'échec de la tentative de conciliation (particuliers) (cas où le surendetté a un bien immobilier).

    Directement après le dépôt du dossier

    Constat fait par la commission

    Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d'un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

    Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées. Pour cela, elle détermine tout d'abord un .

    Évaluation du "budget vie courante"

    Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu'il puisse payer ses dépenses inévitables.

    À noter

    Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA) (particuliers).

    Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

    • Soit sur les ressources de l'époux, partenaire de Pacs, concubin ne participant pas à la procédure

    • Soit sur le partage des charges courantes du couple

    Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

    Évaluation des dépenses

    Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d'autres sont évaluées selon un barème, d'autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

    Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

    Dépenses

    Prise en compte

    Alimentation

    Application d'un barème

    Frais d'hygiène

    Habillement

    Frais de santé (dont mutuelle)

    Montant réel, dans la limite d'un barème

    Frais pour les personnes à charge

    Frais de scolarité

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Frais de garde

    Impôts (sur le revenu, taxes foncières ...)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Pensions alimentaires (versées)

    Prestation compensatoire (versée)

    Habitation

    Loyer (hors charges)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Assurance habitation

    Montant réel, dans la limite d'un barème

    Un justificatif peut devoir être fourni

    Eau

    Électricité (hors chauffage)

    Téléphone

    Chauffage

    Application d'un barème

    Produits d'entretien ménager

    Frais de trajets domicile-travail

    Véhicule personnel

    Application d'un barème

    Transport en commun

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Autres frais de transport

    Application d'un barème

    Évaluation des ressources

    La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage...).

    En quoi consistent les mesures imposées en cas de surendettement ?

    La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

    • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

    • Remboursement en priorité du capital

    • Réduction du taux d'intérêt

    • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

    Avec l'accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

    • En complément des mesures précédentes, l'effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

    • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

    Comment contester les mesures imposées ?

    Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

    À savoir

    Ce courrier informe le créancier bailleur qu'en l'absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail (particuliers).

    Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

    Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

    La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

    Elle doit indiquer les informations suivantes :

    • Nom et prénoms du signataire

    • Mesures contestées et motifs de la contestation.

    Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

    La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

    Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d'audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s'il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d'annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

    Le juge peut décider :

    • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

    • Soit d'un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (particuliers) (les créances sont fixées à la date du jugement)

    • Soit d'un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire (particuliers), avec l'accord du surendetté.

    Il est possible de faire appel de ce jugement.

    Durée des mesures

    La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

    Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l'une des 2 situations suivantes :

    • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

    • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

    Que peut faire le surendetté lorsque les mesures imposées ne suffisent pas ?

    La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

    Mesures de suspension du paiement des dettes

    La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

    À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s'est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement (particuliers) dans les 3 mois.

    Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

      Autres mesures imposées

      Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l'application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

      Le surendetté doit faire cette demande à l'aide d'une lettre signée.

      La lettre doit comporter les informations suivantes :

      • Nom, prénoms et adresse du surendetté

      • Situation familiale

      • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

      • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

      Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l'envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

        Après échec de la conciliation

        Constat de l'échec de la conciliation

        Si aucun accord n'a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement (particuliers), la commission constate l'échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Demande de mesures imposées

        Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées).

        Attention

        si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu'avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d'exécution (saisie...) et/ou d'expulsion à son encontre peuvent reprendre.

        La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

        Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

      • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement - Modèle de document
      • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d'un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

        En quoi consistent les mesures imposées en cas de surendettement ?

        La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

        • Rééchelonnement des dettes sur 7 ans maximum (ou, pour les prêts en cours, sur la moitié de la durée de remboursement restant à courir)

        • Remboursement en priorité du capital

        • Réduction du taux d'intérêt

        • Report du paiement des dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum.

        Avec l'accord du surendetté, la commission peut imposer les mesures suivantes :

        • En complément des mesures précédentes, l'effacement partiel de dettes (sauf celles payées par la caution).

        • En cas de vente du logement principal du surendetté, la réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser.

        Comment contester les mesures imposées ?

        Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

        À savoir

        Ce courrier informe le créancier bailleur qu'en l'absence de contestation de sa part, les mesures imposées se substituent automatiquement aux délais et modalités de paiement de la dette locative décidés précédemment par le juge du bail (particuliers).

        Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

        Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

        La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

        Elle doit indiquer les informations suivantes :

        • Nom et prénoms du signataire

        • Mesures contestées et motifs de la contestation.

        Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

        La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

        Le greffe du tribunal convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d'audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Le juge du contentieux de la protection rend sa décision après avoir, s'il le souhaite, fait publier un appel à créancier dans un journal d'annonces légales diffusé dans le département où siège la commission, et fait vérifier la validité et le montant des dettes.

        Le juge peut décider :

        • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

        • Soit d'un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (particuliers) (les créances sont fixées à la date du jugement)

        • Soit d'un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire (particuliers), avec l'accord du surendetté.

        Il est possible de faire appel de ce jugement.

        Durée des mesures

        La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

        Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l'une des 2 situations suivantes :

        • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

        • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

        Que peut faire le surendetté lorsque les mesures imposées ne suffisent pas ?

        La démarche est différente selon le type de mesures imposées mises en place :

        Mesures de suspension du paiement des dettes

        La durée des mesures de suspension des dettes ne peut pas dépasser 2 ans.

        À l’issue de ce délai, si la situation du surendetté ne s'est pas améliorée, il doit redéposer un dossier de surendettement (particuliers) dans les 3 mois.

        Selon la situation du surendetté, la commission peut proposer :

          Autres mesures imposées

          Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l'application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

          Le surendetté doit faire cette demande à l'aide d'une lettre signée.

          La lettre doit comporter les informations suivantes :

          • Nom, prénoms et adresse du surendetté

          • Situation familiale

          • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

          • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise.

          Le surendetté peut soit déposer la lettre au secrétariat de la commission, soit l'envoyer par courrier simple au secrétariat de la commission.

          Voir aussi...

          Pour en savoir plus

          Références

          Services en ligne et formulaires
          • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement - Modèle de document

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