Règlementation Etablissement Recevant du Public (ERP)

Un Etablissement recevant du public (ERP) est défini comme tout bâtiment, local, enceinte dans lesquels des personnes sont admises librement ou moyennant une rétribution ou participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions.
Exemples d'ERP : un centre commercial, un magasin, un restaurant, un bar, un cabinet médical, une salle de spectacle, ...
Aussi, la construction, la modification et l’aménagement de ce type de bâtiment est soumis à des normes spécifiques.

Toute demande d’ouverture d’ERP, d’autorisation de travaux au titre des ERP, est à télécharger ci-après (Cerfa) ou à retirer au service urbanisme de la mairie d’Uzès qui vous fournira également la liste des pièces à fournir et celle relative à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).

Le service urbanisme vous accompagnera et répondra à vos questions si nécessaire.

Salarié étranger sans autorisation de travail : quelles sont les conséquences ?

Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.

Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?

L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.

Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable (particuliers).

Si le salarié est représentant du personnel (particuliers), il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.

Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.

Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure (particuliers).

À savoir

En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire (particuliers). Il peut prononcer une rupture pour faute grave (particuliers) sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.

Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?

Oui, l'employeur doit verser au salarié des indemnités qui varient selon que le contrat est un  CDI ou un CDD.

CDI

Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement (particuliers). L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis (particuliers) si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.

    L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail

    Le montant de l'indemnité correspond :

    • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

    • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement (particuliers) et de préavis (particuliers).

    En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

    À noter

    En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

        CDD

        Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitement).

        L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail

        L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité (particuliers).

          L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail

          Le montant de l'indemnité correspond :

          • Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire

          • Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité (particuliers).

          En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêts auprès du conseil de prud'hommes (particuliers) s'il peut justifier d'un préjudice.

          À noter

          En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimulé, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.

              L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?

              Oui, l'employeur peut être sanctionné d'une amende pénale, d'une peine de prison et d'une amende administrative en fonction de la situation.

              L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail

              L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

              Sanctions pénales

              Les sanctions sont les suivantes :

              • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

              • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

              À noter

              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

              Amendes administratives

              L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

              En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

              Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail

                L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                Sanctions pénales

                Les sanctions sont les suivantes :

                • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                À noter

                La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                Amendes administratives

                L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                  L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée

                  L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                  Sanctions pénales

                  Les sanctions sont les suivantes :

                  • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                  • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.

                  Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                  À noter

                  La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                  Amendes administratives

                  L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                  En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                  Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                    L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler

                    L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                    Sanctions pénales

                    Les sanctions sont les suivantes :

                    • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                    • Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.

                    Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).

                    À noter

                    La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.

                    Amendes administratives

                    L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                    En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                    Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.

                      À noter

                      Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                      Références

                      Mise en place du Fonds Territorial d’Accessibilité pour les établissements recevant du public (ERP)

                      Afin d’accélérer la dynamique de mise en accessibilité, la Conférence Nationale du Handicap du 26 avril 2023 a décidé la création de plusieurs fonds ayant vocation à accompagner financièrement les ERP dans l’achat de leurs équipements et réalisation de travaux en la matière. Parmi ces fonds, a été créé un fonds spécifique aux ERP privés de 5e catégorie, le Fonds territorial d’Accessibilité (FTA).

                      Liens utiles : 

                      https://www.asp-public.fr/aides/fonds-territorial-accessibilite                                                                                
                      https://www.economie.gouv.fr/actualites/lancement-fonds-territorial-daccessibilite

                       

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                      30700 Uzès